mardi 22 mai 2012

Visite de l'université de Dakar

Lundi 21/05/2012


     A 9h30, nous nous sommes rendus sur le site de l'ancienne Ecole Normale Supérieure de l'université Cheikh-Anta-Diop à Dakar et avons été accueillis par le doyen, Ibrahima Diop, de la faculté des sciences et technologies de l'éducation et de la formation (FASTEF). Une présentation générale sur le fonctionnement de la faculté ainsi que l'organisation de la formation des futurs enseignants sénégalais du second degré a été menée. Nous avons ensuite présenté l'ensemble de notre équipe, le contenu et les raisons de notre projet de coopération éducative afin de pouvoir échanger sur les différences de perceptions concernant la question du genre, du statut de l'enfant et des migrations au Sénégal et en France.



     La seconde phase de la matinée a consisté à nous rendre dans des classes afin d'assister à deux cours différents : sciences de la vie et de la terre et sociologie didactique. Nous avons ainsi pu profiter d'un mode d'enseignement fondé sur l'interaction entre l'enseignant et les élèves. Nous avons par la suite échangé avec les enseignants et les étudiants à la fin de l'heure sur nos différents fonctionnements respectifs.




     Après le repas nous avons organisé une table ronde avec deux enseignants du site universitaire. Nous avons pu faire un retour sur les cours auxquels nous avions assisté le matin. Il a été possible d'aborder ce qui a été vu en développant les thèmes qui nous intéressent dans notre projet et plus particulièrement celui du genre.

     Par la suite, nous avons eu l'opportunité de rencontrer quatre élèves inspecteurs et d'échanger avec eux sur les trois thèmes de notre projet. Nous avons posé diverses questions auxquelles ils ont pu répondre avec beaucoup d'attention. Ils ont fait ressortir la question du genre, du statut de l'enfant et des migrations comme des enjeux importants pour l'éducation. Les discours échangés liés à ces trois thèmes ont cependant montré l'écart entre nos différentes perceptions et interrogations, notamment sur la question des châtiments corporels. Les systèmes éducatifs sénégalais et français considèrent tous deux ces problématiques avec un grand intérêt. Cependant les enjeux et les questions soulevées diffèrent.




     Nous avons terminé cette journée bien remplie par une visite de la Biennale d'art à Dakar. Nous y avons découvert des œuvres contemporaines et avons pu échanger avec les artistes eux-mêmes présents. Une des expositions était centrée sur les évènements et révoltes liés à la période pré-électorale au Sénégal.













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